LETTRE OUVERTE
Monsieur le Premier Ministre,Je dois vous rappeler ma lettre du 25 septembre 1997 (concernant le viol et l'assassinat de ma fille Kalinka par le Dr Krombach) restée à ce jour sans réponse concrète.
Dans ce cadre je vous joins :
Je dois vous exprimer ma rancoeur suite à cette libération par laquelle l'Autriche bafoue ses engagements internationaux : ce déni de justice - affaire d'état - est une insulte à la souveraineté de la France qui continue à se laisser ridiculiser par cette gifle, cet affront, ce camouflet de l'Autriche sous la prédominance de l'Allemagne !
- la copie de ma lettre du 11 février 2000 (4 pages) à Madame GUIGOU actualisant succinctement cette affaire, restée à ce jour sans aucune réponse,
- et la copie de ma lettre du 07 mars 2000 (3 pages) à mon avocat suite à la réunion tenue le vendredi 18 février 2000 dans les bureaux du Ministère de la Justice avec Monsieur DEBACQ (Conseiller Technique au Cabinet), Monsieur CHARPENEL (Directeur des Affaires Criminelles et des Grâces) et Monsieur DE BAYNAST (Directeur des Affaires Européennes et Internationales) : les promesses qui m'y ont été faites sont restées sans suite à ce jour malgré la scandaleuse Décision autrichienne libérant abusivement ce meurtrier en infraction des conventions européennes sur l'extradition.
Je vous interpelle donc, Monsieur JOSPIN, car vous représentez le gouvernement français responsable dans cette affaire, en vous demandant de réagir, personnellement, immédiatement (avant qu'il ne soit trop tard) et vivement par des mesures coercitives vigoureuses sur la base de cette affaire concrète pour exprimer vos protestations contre cette mascarade farceuse par des déclarations énergiques pour exiger la livraison du Dr Krombach, au lieu de continuer vos inutiles gesticulations médiatiques générales contre ce pays (à moins qu'il ne s'agisse d'une nouvelle combine entre ces pays avec l'accord tacite de la France pour continuer à protéger le Dr Krombach ?).
Dans cette attente et avec mes remerciements,
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Premier Ministre, l'expression de ma considération distinguée.
NB : J'ai adressé des lettres similaires, le même jour, à Messieurs CHIRAC et VEDRINE ainsi qu'à Madame GUIGOU :
- aucune réponse concrète à ce jour !